Chaussures

Scarpa TX Pro, le match entre le modèle 2011 et 2019

9 févr. 2019

La chaussure est un élément bien important dans la vie du telemarkeur. En tant « qu 'ancien » j'en ai connu presque toutes les évolutions, du cuir au plastique, de la norme 75 à la NTN. J'ai découvert la NTN en 2011, grâce à la TX Pro de Scarpa, cette chaussure noire et orange. En huit ans, je ne lui ai apportée aucune modification. Rien n'a cassé. La semelle vibram ne s'est pas décollée, ce qui s'était produit sur mes précédentes chaussures, déjà des TX Pro (noire et jaune). Et je n'avais pas thermoformé le chausson. Pas d'ampoule, peu d'échauffement, de vrais petits chaussons. Comme très souvent expliqué, je pratique essentiellement en rando, soit une moyenne de 30000 mètres par an. Plus les sorties alpins, j'en suis à près de 40 sorties par saison. Sans trop me planter, je peux dire que le modèle était fiable. Mais je commençais à me poser des questions sur sa souplesse. Est-ce qu'il n'était pas devenue trop mou, m'enlevant maintien et précision.

 

TelemakShop m'a donc proposé de tester le modèle de l'année. Pour beaucoup, vous avez dû déjà chausser cette série. Ma pointure est 28. Et je repars avec du 27,5. Je suis sceptique. Je doute. Je les enfile dans mon appartement, et je touche le bout. Je peste un peu car j'aurai dû dire : « Non, moi c'est 28 et pas 27,5 ». Yoan, me certifie que c'est la même coque, et qu'au pire, « on thermoformera ». Je suis donc parti en rando pour une première sortie. Être sur piste aurait sans doute été plus judicieux pour les roder en surface lice

 

Premier constat, je trouve que le flex avant se plie trop facilement. Il offre toutefois un effet ressort que je n'avais pas sur les anciennes. Le 27,5 est bien ma pointure car le chausson pousse jusqu'au bout de la coque. Il y avait encore un peu de place. Viens alors l'instant de la descente. J'ai choisi pour démarrer une belle pente à 35°-40°, 40 cm de poudreuse un peu compacte. Je doute franchement de faire un virage. Cela n'a pas manqué, le ski enfourne, je me retrouve à l'envers. Je finis la pente en style alpin. J'arrive sur une zone damée, ou je reproduits quelques fentes. Je veux plier le collier de la chaussure. Sur l'avant, aucun problème, la flexion se réalise sans effort, mais au niveau du coup de pied, c'est bien plus compliqué. Je n'arrive pas à baisser mon tibia.

 

J'évite de me poser trop de questions et je termine ma sortie, en ayant rencontré tous les états, de la poudre, de la croûte, du mouillé. Sur une seule descente, je ne suis pas parvenu à retrouver mes sensations. Je suis déçu car j'espérais vraiment un flex dur sur le pied, qui impose de la force, mais qui me donnerait l'impression de coller au ski. Les crochets sont beaucoup plus légers. Ils font quincaillerie. Mais ce sont les mêmes que sur les Scott.

 

Presque dix ans séparent les deux chaussures, je reconnais ma déception car je n'ai trouvé aucune avancé. La régidité n'était pas là où je l'espérais. Nous verrons à l'usage, une fois qu'elles auront pris quelques kilomètres.

thobias

                                                                                                                                                                                                       

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